Infos sur le livre :
Titre :
Cinquante nuances de Grey (Tome 1 de la trilogie « Cinquante
nuances »)
Auteur : Erika Leonard James.
Edition
et Sortie en France: JC Lattès en 2012 (551 p).
Traduit
par : Denyse Beaulieu.
Titre
Original:
Fifty shades of Grey
Pays : Royaume-Uni.
Publier
: 2012.
Adaptation
ciné : Projet d’adaptation.
Quatrième de Couverture : Romantique,
libérateur et totalement addictif, ce roman vous obsédera, vous possédera et
vous marquera à jamais.
Lorsqu’Anastasia Steele, étudiante en littérature, interviewe le
richissime jeune chef d’entreprise Christian Grey, elle le trouve très
séduisant mais profondément intimidant. Convaincue que leur rencontre a été
désastreuse, elle tente de l’oublier – jusqu’à ce qu’il débarque dans le
magasin où elle travaille et l’invite à un rendez-vous en tête-à-tête.
Naïve et innocente, Ana ne se reconnait pas dans son désir pour cet
homme. Quand il la prévient de garder ses distances, cela ne fait que raviver
son trouble.
Mais Grey est tourmenté par des démons intérieurs, et consumé par le besoin
de tout contrôler. Lorsqu’ils entament une liaison passionnée, Ana découvre ses
propres désirs, ainsi que les secrets obscurs que Grey tient à dissimuler aux
regards indiscrets…
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Pourquoi ce livre ???
Je me suis confrontée comme beaucoup au buzz
qu’a engendré la sortie de la saga dans le monde et j’ai attendu la traduction
française pour nourrir ma curiosité.
Mon Résumé
Ce premier tome raconte l’histoire d’une jeune femme « Anastasia
steele » une universitaire qui rencontre un jeune homme
« Christian Grey » séduisant et riche qui est à la tête d’un empire, en l’interviewant pour le
compte du journal de la fac.
Très vite, tous les deux sont pris au dépourvu par une
alchimie commune qui les attire l’un envers l’autre.
Alors que tous semble les opposé dès le départ, leur
relation, met à nue d’autres différences qui semblent à première vue
ingérables.
Mon avis
Enfin, oui, enfin, j’étais trop curieuse
de lire et de découvrir ce qu’ils ont appelé le Mommy
porn (j’en avais déjà fait acte ici).
Pour ma part, il n’y a eu aucune
hésitation à lire cette saga, dès que j’ai entendu parler du phénomène avant
même la sortie des livres en version française je savais que c’était des romans
que je lirai, et le fait qu’en Europe (France et Belgique) l’opinion des lecteurs était
fortement divisée n’a modifié en rien mon envie.
Cependant, J’ai opté pour lire ce roman
en version électronique, je n’avais pas forcément envie de l’étaler dans ma
bibliothèque, bien que je pense être ouverte d’esprit, une certaine pudeur s’interpose
entre ma liberté et mon respect pour certains de mes proches.
Il faut savoir que mon book-case est un
élément dont lequel mes proches farfouillent dès que l’occasion se présente, et
ça m’aurait déplu que certains tombent dessus, de plus ce livre est à proscrire
pour les jeunes lecteurs car il faut se l’avouer c’est assez HOT. Et comme je
n’apprécie pas l’idée que ma bibliothèque soit une sorte de « No men lands »,
je me contente du format numérique.
Concernant ce tome 1, une alchimie s’est
installée entre moi et le couple « Christian-Ana », je suis rentrée
dans leur histoire sans aucune difficulté, le style est très simple, ça ne
demande aucune concentration particulière et l'histoire est suffisamment
captivante pour prendre le dessus sur les défauts que peut arborer ce livre.
L’histoire est addictive, des
ingrédients vendeurs, c’est coquin, libérateur, aller jusqu’à dire que c’est du
sadomasochisme, pour l’instant, je trouve que c’est exagéré, peut être une
entrée en matière !
Certes, Le roman représente le théâtre
des ébats de nos deux tourtereaux, moi qui ne suis pas habituée à lire ce genre
de livre, ça m’a quelque peu déstabilisé au départ, il
faut dire qu’il comporte plusieurs scènes sexuelles, assez descriptives, pour
les non-initiés, ça craint, pour les confirmés je pense qu’ils seront déçus.
Par contre, l’histoire n’a rien de
pervers ou de choquant, qui donne envie de fermer le livre et de crier son
indignation, même si l’érotisme est en toile de fond, c’est la romance qui est
mise en avant.
Et lorsqu’il y a de l’amour, tout le
monde sait que tout le reste est admis.
Ce qui est sûr c’est que ce livre dégage
une vraie force, et offrira à chaque nature féminine (je le pense), au moins, un voyage vers ses
premières fois, toutes ses premières fois, du premier regard aux derniers ébats.
La fille : Contrairement
à beaucoup, je n’ai pas du tout trouvé Anastasia nulle, je l’ai comprise, elle
est quand même encore à la fac, inexpérimentée, je comprends que ça soit flippant
de faire un virage à 180° du jour au lendemain, surtout lorsqu’on a que 21 ans,
je trouve son comportement justifié par rapport à la passion qu’elle éprouve
pour Christian.
Concernant sa fameuse déesse
intérieure, des épisodes jugés enfantins ou gamins, pour moi c’était plus bargeot et drôle, à la « Ally
Mcbeal ».
Donc son profil reste
finalement cohérent et évoluera certainement au fil du temps.
Le gars : Il faut bien se l’avouer,
Monsieur Christian Grey fait son petit effet, il représente très bien le
produit finit du fantasme féminin, il est évident que l’auteur est une femme
qui écrit pour les femmes.
Jeune (27 ans), beau, riche, instruit,
mystérieux, élégant, sûr de lui, passionné, sportif, dominant (dans la vie et
au lit), au petit soin (heu, oui oui, j’ai bien dit
ça), un male que l’on rêverait tous d’avoir pour nous toutes seules, un idéal
masculin que l’on admirerait lovées au creux de ses bras.
Christian sait ce qu’il fait, et ça rassure.
Mais l’auteur nous rappelle vite que
rien n’est parfait, qu’il y a toujours un prix à payer, que le côté obscur
existe dans le blanc le plus immaculé, que rien n’est figé mais que c’est
toujours nuancé.
Vous l’aurez compris, l’enjeu est sur
une balance en déséquilibre total.
Aussi, un volet reste à creuser du côté
de Christian, il s’est livré, mais le bonhomme est trop tourmenté pour que ça
soit suffisant, je vous avouerai que j’appréhende de tout savoir sur son passé,
son enfance, sa manie de vouloir tout contrôler maladivement doit en cacher
bien des choses.
Ce que j’ai adoré :
L’affection traduite par les échanges de mails, j’ai aimé, vraiment aimé, ces
partages, ça doit être mon côté romantique. Tout y était, bien pimentés, très
taquins, je pense que c’est là où je me suis le plus confondu avec Anastasia,
j’ai adoré ce jeu, pour moi, il était plus torride que la globalité des scènes
de sexe, qui soit dit en passant émoustille pas mal.
Ce qui m’a scotché : Une union sous Contrat !! Je me suis directement sentie concernée, hop hop hop indiscrétion,
confession ? Je m’arrêterai là- dessus.
Ceci dit, concernant, le détail du
document, franchement, hallucinant, moi j’ai eu les jetons.
Déception : Comme je l’ai déjà signalé sur Facebook, la
fin de ce premier tome à quelque peu été gâchée, je n'aurai à coup sûr même pas
ressenti ce sentiment si je ne m'étais pas fiée à l’enthousiasme de certains
lecteurs sur la fin de ce premier tome !! Malheureusement, d'après les échos,
je m'attendais à une fin spéciale, un rebondissement de folie, mais au lieu de
ça, j'ai trouvé que la fin était classique, prévisible, rien d'extraordinaire,
du coup ça a gâché mes derniers chapitres durant lesquels je recherchais dans
chaque détail cette fameuse FIN :-( j'aurai préféré me passer de cette
curiosité pour mieux apprécier la fin.
Ce chapitre, vu que c'est une trilogie,
s'achève sur une question, heureusement !!!! J’ai envie de dire ! et on a bien évidemment envie de poursuivre l'histoire, normal.
Mais bon, à chaque personne ses émotions
et c'est normal aussi.
Couverture : Vraiment
dans le thème je trouve, sauf qu’après avoir lu le tome1 et regardé les deux
autres couvertures des tomes 2 et 3, je me demande si celles-ci ne spolient pas
l’histoire ?
En
conclusion, Envie
de lire
la suite et de dire: Pourquoiiiiiiiiiiiiiiiii ? (Là je pleure) eh dire que Christian
n’existe pas, il a juste été inventé par une femme, il n’est rien d’autre qu’un
fantasme.
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Bonne lecture |