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dimanche 24 février 2013

IN MY MAIL BOX (9)

IN MY MAIL BOX 

Est un RDV hebdomadaire mis en place par Kristi du blog The story siren inspiré par Aela du blog Pop Culture Junkie, les liens sont regroupés chez Liliebook
C'est un moyen de partager les livres reçus, achetés ou empruntés.
Pour ceux et celles qui souhaitent faire un consolidé, ils peuvent faire une publication mensuelle; Grosso modo c'est le principe, beaucoup d'entre vous l'ont déjà adopté, j'ai trouvé l'idée intéressante je m'y mets aussi.
Ce RDV a évolué je préfère donc mettre le lien direct pour plus d'explications ICI

Vont rejoindre ma PAL 

Pour ce mois de Février, quelques livres ont rejoint ma PAL, je suis loin de ma résolution de 2 ou 3 livres par mois, mais bon, l’année est encore loin d’être au bout, la raison aura raison de moi qui sait ?

LE MONDE DE CHARLIE de Stephen Chbosky
Un livre qui a fait beaucoup parler de lui, coup de cœur pour pas mal de personnes, il a d’ailleurs récemment fait l’objet d’un film, avec pour héroïne « Emma  watson » l’amie d’Harry Potter, il a d’abord été publié sous le nom de « Pas raccord ».
Il y a quelques mois je l’avais acheté en version originale « The perks of being a wallflower » étant un livre jeunesse je l’ai choisi pour commencer mon apprentissage de la langue anglaise, il me le fallait donc en deux versions.


L’HISTOIRE DE PI de Yann Martel
Encore un livre dépoussiéré grâce au cinéma, dans le genre fantastique, il s’agira de découvrir l’histoire d’un naufragé indien qui traverse l’océan pacifique en compagnie d’un tigre du Bengale, il me tarde de lire ce livre et de visionner le film après, qui donne vraiment envie.


LE TIGRE BLANC de Aravind Adiga
Pour ne pas changer du titre précèdent, du Tigre et l’Inde au menu, cette fois c’est pour découvrir une œuvre prometteuse qui a reçu le « Booker prize » en 2008, pour ceux qui me connaissent, ils savent que je suis une inconditionnelle de cette référence.
A la découverte de l’inde d’aujourd’hui voilà de quoi il y sera question.


MILLE FEMMES BLANCHES de Jim Fergus
Un livre que je souhaite découvrir depuis très longtemps, je suis certaine que je ne resterai pas indifférente à ce récit, je sais que je serai remuée, et révoltée, par cette histoire de femmes troquées contre du bétail, des femmes objet d’une transaction entre indiens et hommes blancs.




Dans un tout autre genre, j’avais envie d’un autre type de littérature, j’ai choisi le thème de « La Communication », ces livres ont été choisis avec l’aide d’une amie Psychologue.

LES 7 HABITUDES DE CEUX QUI REALISENT TOUT CE QU’ILS ENTREPRENNENT de Stephen R.Covey


LES AUTRES ET MOI COMMENT DEVELOPPER SON INTELLIGENCE SOCIALE de Isabelle Filliozat



CULTIVER L’INTELLIGENCE RELATIONNELLE de Daniel Goleman



BIEN ENSEMBLE de David Burns



jeudi 21 février 2013

ROOM par Emma Donoghue


Infos sur le livre :
Titre : ROOM
Auteur : Emma Donoghue  ICI
Edition : Stock la Cosmopolite 2011 (399 pages)
Traduit par : Virginie Buhl
Titre original : ROOM
Pays : IRLANDE
Publier : 2010
Quatrième de Couverture : Sur le point de fêter ses cinq ans, Jack a les préoccupations des petits garçons de son âge. Ou presque. Il ne pense qu’à jouer et à essayer de comprendre le monde qui l’entoure, comptant sur sa mère pour répondre à toutes ses questions.
Celle-ci occupe dans sa vie une place immense, d’autant plus qu’il habite seul avec elle dans une pièce unique, depuis sa naissance. Il y a bien les visites du Grand Méchant Nick, mais la mère fait tout pour éviter à Jack le moindre contact avec ce personnage. Jusqu’au jour où elle réalise que l’enfant grandit, et qu’elle ne pourra pas continuer longtemps à entretenir l’illusion d’une vie ordinaire. Elle va alors tout risquer pour permettre à Jack de s’enfuir. Mais réussira-t-il à trouver des repères loin de leur univers ? Quel accueil lui réservera le monde extérieur, lui l’enfant né de la captivité?
Room interroge la capacité de survie qui existe en chacun de nous, tout en célébrant la puissance de langage et de la littérature.

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Pourquoi ce livre ???
Room est un roman qui a eu un énorme succès aussi bien en Angleterre qu’aux Etats-Unis en 2010. C’est le septième roman de l’auteure irlandaise installée au Canada. Il avait été dans la sélection finale du Booker Prize 2010, pour moi, indicateur irréfutable de sa qualité, de plus s’agissant d’un roman sociologique et inspiré de faits réels comme l’affaire « Natascha Kampusch » ou « Jaycee Dugard », je ne pouvais que craquer.

Mon avis
Ce qui frappe en premier dans ce livre c’est l’originalité du style d’écriture, il faut savoir que le récit est relaté via un enfant de cinq ans, et l’auteure n’a pas hésité une seconde à utiliser un langage enfantin pour l’expression de son histoire.
J’ai évidemment trouvé ceci spécial, ça m’a même un peu déstabilisé, d’autant que  je pensais que ça ne concernerait que le début du livre, mais en fait, j’ai été surprise de constater que l’ensemble du bouquin baignait dans ce lexique.
C’était osé de la part de l’auteure ! Mais il est vrai que s’en est bluffant de voir à quel point elle a su parfaitement se glisser dans la peau de l’enfant.
Dès le premier chapitre, j’ai été happé par ma lecture, en écoutant parler ce gamin « Jack » qui s’approprie son témoignage avec une force extraordinaire, c’est d’un réalisme inouï.
Il nous raconte tout, il dit tout, il est très touchant, lui pour qui la vie ne représente qu’une chambre de quelques mètres carrés avec une lucarne en hauteur, lui qui ne côtoie au quotidien que sa maman, et bien qu’il soit très naïf, j’ai été impressionnée par son caractère précoce.
Les objets au tour de lui font partie de lui, se sont ses amis, ses repères, le lien est si fort, qu’il utilise « Monsieur, Madame… pour parler de choses matérielles, cet aspect relatif à la personnalisation des objets est omniprésent, l’auteure n’hésite pas à en user, et je pense que c’est le point fort du livre, car grâce à ce langage, l’immersion est totale.
C’est ainsi que l’on découvre les conditions de vie de Jack, et la relation fusionnelle qui l’uni à sa mère, cette mère protectrice et dévouée, qui a su s’adapter, et offrir à son petit le meilleur qu’elle pouvait, un semblant d’équilibre.
D’un côté, une histoire de survie pour la mère courage, par contre, pour le petit, c’est une autre histoire, et c’est cette maman qui l’écrit pour son fils, elle réussit à lui faire admettre que la vie est ainsi faite, donc Jack, selon l’environnement dans lequel il évolue est tout à fait  « normal », et on se rend compte qu’il est heureux, le pauvre petit malheureux L 
Je me suis très souvent demandée ce que j’aurai fait à la place de cette femme ! Est-ce que l’instinct maternel sonne dans le cœur d’une femme systématiquement ?
L’approche psychologique abordée par l’auteure est très intéressante, c’est un livre qui fait réfléchir, il est terrifiant de se dire que c’est un fait divers, que des histoires pareilles arrivent à des gens ordinaires.
Les derniers chapitres du livres m’ont touché, j’ai senti une forme de solitude, je me suis égarée, je me suis angoissée, être la proie de la mal chance, et de la société en suite, m’a révoltée.
Il est vrai que ce genre d’histoire j’en entends parler dans les journaux, aux infos, ce n’est malheureusement pas exceptionnel, mais durant ma lecture, ça a pris une autre dimension, je l’ai vécu.
Et vous l’aurez compris, c’est l’auteure que je salue pour sa performance de faire d’une histoire « déjà vu », une histoire que l’on n’oublie pas, un livre qui ne m’a donc pas laissé indifférente, un coup de cœur, je souhaite découvrir d’autres écrits de cette écrivain.
Pour info : récemment sorti en livre de poche.
Janvier 2013


Coup de coeur

LA MECANIQUE DU COEUR par Mathias Malzieu


Infos sur le livre :
Titre : La mécanique du cœur.
Auteur : Mathias Malzieu  ICI
Edition : J’ai lu 2007 (155 pages)
Pays : France.
Quatrième de Couverture : Edimbourg, 1874 : le jour le plus froid du monde. Lorsque Jack naît, son cœur gelé se brise immédiatement. La sage-femme le remplace par une horloge et le sauve.
Depuis lors, il doit prendre soin d'en remonter chaque matin le mécanisme. Mais gare aux passions ! Le regard de braise d'une petite chanteuse andalouse va mettre le cœur de Jack à rude épreuve...

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Pourquoi ce livre ???
Attirée par la couverture en premier, charmée par l’univers Burtonnien en second, je ne pouvais donc pas passer à côté de cette lecture.
Merci à Margot d’avoir suscité davantage ma curiosité.  

Mon Résumé
C’est un conte qui raconte l’histoire de Jack, un petit bonhomme né durant une journée très particulière qui a changé son destin.
Effectivement il s’agissait d’un jour de l’an 1874, jour le plus froid du monde, Little-Jack vit le jour tout en haut de la colline d’Arthur’s Seat, à Edimbourg en Ecosse, et il doit sa vie à Madeleine, la sage-femme, un peu docteur, un peu magicienne un peu sorcière selon les dires.
Le pauvre Little-Jack est né le cœur gelé, et c’est Madeleine qui lui sauve la vie en lui greffant une horloge sur son cœur pour qu’il puisse fonctionner.
Sa maman partie, madeleine le prend sous son aile et lui répète souvent : « Love is dangerous for your tiny heart ». Mais l’inévitable arriva, il tombe amoureux et plus rien ne pourra l’arrêter sauf peut-être la réalité.

Mon avis
Un petit livre original, sous forme d’un conte merveilleux et cruel, qui a fait son effet sur moi. Pas loin d’être un coup de cœur, un livre que je relirai avec grand plaisir.
Il a été écrit par le chanteur du groupe français Dionysos; leur album éponyme donc « La mécanique du cœur » constitue la bande originale du roman  ici
J’ai été transporté par le style poétique de l’auteur, certaines phrases m’ont vraiment touché, séduite, et j’ai trouvé l'écriture belle et soignée.
Ce livre aborde deux thèmes prépondérants qui sont l’Amour et la Différence, et le message passe à merveille.
Mon cœur s’est emballé en suivant le parcours de Little-Jack, un parcours classique de tout jeune adolescent amoureux, prêt à braver et à défier les montagnes par désir d’amour, sauf que jack n’est pas un ado comme les autres !
Et lorsqu’on est un miraculé, et que notre cœur est un trésor avec lequel on ne doit pas se permette de jouer, chaque pensée, chaque pas vers l’Amour devient un flirt avec la mort, et dans ce roman, l’expression « mourir d’amour » prends tout son sens.
Malzieu nous place au milieu d’une pléiade de personnages qui gravitent tous autour de Little-Jack, tout comme lui, ils sont attachant et souffrent d’handicap à l’instar de Madeleine la sage-femme qui ne peut pas donner la vie elle-même, et qui passe la sienne à réparer celle des autres, la jolie miss Acacia qui se cogne partout plutôt que de porter des lunettes. Mais aussi Anna, Luna et Arthur, aussi hors du commun. On croise même George Méliès et Jack l’éventreur pour plus d’aventures.
J’ai apprécié le périple imaginé par l’auteur nous faisant traverser l’Europe jusqu’en Andalousie, nous rappelant que la jeunesse ne rime pas forcément avec la raison, que le moteur dès lors n’est autre que nos sentiments, mais bon, comment ne pas soutenir Little-Jack dans sa quête !?
On a envie d’y croire à sa folie, de s’embarquer dans son délire, de l’accompagner au bout du monde en espérant vivre son rêve et de croiser les doigts pour qu’il ne se brûle pas les ailes.
Toute cette histoire représente un mélange savant de magie, de poésie, d’humour et de mélancolie qui fonctionne très bien pour moi.
Je vous conseille vivement de lire ce petit bijou.
Je ne résisterai pas à l’envie de partager ultérieurement quelques passages dans ma rubrique « extrait », mais avant je laisse quelques traces ici :
« Il doit rester quelques rêves d’enfant cachés sous mon oreiller, je tenterais de ne pas les écraser avec ma tête lourde de soucis d’adulte »
« Son cou est saupoudré de grains de beauté minuscules, constellation descendant jusqu'à ses seins. Je deviens l'astronome de sa peau, fourre mon nez dans ses étoiles. Sa bouche entrouverte me fait loucher, j'ai des bulles dans le sang et des éclairs entre les cuisses. Je l'effleure de toutes mes forces, elle m'est fleur de toutes les siennes. De ses mains coule une douce électricité. Je m'approche encore »



Janvier 2013

Très bonne lecture

samedi 2 février 2013

TAG

Alors, C’est de bonne augure je pense, car Février commence sous le signe du Partage, je vous explique tout ça.
Après avoir répondu à un Tag, j’ai de mon côté tagué quelques personnes que je souhaitais connaitre davantage, parmi elles (car c’était toutes des femmes) Joëlle Alfieri, il se trouve que mon amie Joëlle ne possède pas de blog, mais hop hop hop, elle est l’administratrice d’un groupe que j’apprécie tout particulièrement, si vous ne le connaissez pas, je vous invite à y faire un tour ici : « Petit coin de lecture, nos livres coup de cœur », moi j’y trouve des choses que je ne trouve pas partout, les livres partagés ne sont pas forcément des livres en vogue, dont tout le monde parle, j’ai redécouvert avec plaisir certains des auteurs que j’avais lu, à l’instar de Gabriel Garcia Marquez ou Paul Auster (c’est mon petit groupe nostalgie), mais aussi j’en découvre de nouveaux, les petites perles, qui passent au travers des filets de la machine infernale et du tapage médiatique de la blogosphère (et ça fait du bien).
Tout en simplicité, des avis y fleurissent.
Alors à Joëlle maintenant :   
1)       Es-tu une acheteuse compulsive de livres?
Oui et depuis que j’ai découvert le site Amazon, c’est encore pire, la tentation est encore plus forte, en quelques clics de souris et bien au chaud à la maison, je me fais livrer ma commande de bouquins…

2)       A quelle fréquence achètes-tu des livres?
Il n’y a pas de fréquence précise, mais depuis que j’ai créé mon groupe de lecture et que je parcours davantage de temps sur les blogs littéraires, j’en achète beaucoup plus qu’auparavant… une ruine ;-)

3)       As-tu une librairie favorite?
Pas vraiment. 

4)       Fais-tu tes achats de livres seule ou accompagnée?
Si je suis avec mon mari, je l’entraîne avec moi vers la librairie mais si je suis seule, ça ne me dérange absolument pas…je dirais même que seule, je vais prendre encore plus de temps à dénicher la perle rare…. J’en perds la notion du temps ;-)

5)       Librairie ou achat sur le net?
Vu la facilité et le gain de temps, l’achat sur le net l’emporte de loin… mais quand j’en ai l’occasion, j’aime tellement l’ambiance d’une librairie…

6)       Préfères-tu les livres d'occasion, neufs ou les deux?
Depuis quelques années je les préfère neufs…. J’ai très longtemps fréquenté diverses bibliothèques et acheté de livres d’occasion notamment sur les brocantes mais j’avoue préférer un livre neuf, être la première à parcourir ses pages…

7)       Qu'aimes-tu dans le shopping livresque?
L’excitation et l’envie de découvrir un livre hors du commun, un livre coup de cœur, un livre qui va me bouleverser, me faire rêver, m’entraîner dans l’univers de son auteur…

8)       Te fixes-tu une limite d'achat par mois?
Non mais je reste malgré tout raisonnable, enfin… pas toujours… mais en format de poche, les livres restent malgré tout accessibles…

9)       A combien s'élève ta wish-list?
Une vingtaine, et plus si je compte tous les classiques que j’ai envie de relire ou découvrir…

10)     Cite trois livres que tu veux tout de suite!
Je suis très intriguée par « Ce que cache ton nom » de la romancière espagnole Clara Sanchez, l’histoire me touche et j’adore découvrir de nouveaux auteurs, il y a également « l’Ombre du vent » ainsi que  « Le prisonnier du ciel » de C. Ruiz Zafon.  D’ailleurs lui c’est un vrai coup de cœur, j’ai bien l’intention de lire toute son œuvre, son univers poétique et mystérieux m’a littéralement captivée… j’adore cet extrait tiré de l’ombre du vent :

«Rien ne marque autant un lecteur que le premier livre qui s'ouvre vraiment un chemin jusqu'à notre coeur. Ces premières images, l'écho de ces premiers mots que nous croyons avoir laissés derrière nous, nous accompagnent toute notre vie et sculptent dans notre mémoire un palais ou tôt ou tard - et peu importe le nombre de livres que nous lisons, combien d'univers nous découvrons-, nous reviendrons un jour.»

11)     Vers quel type de livres te tournes-tu en premier?
Les romans qui véhiculent une belle émotion,  les polars nordiques, les bouquins bourrés d’humour qu’on lit le sourire aux lèvres…mais j’aime aussi les témoignages, les bibliographies…

12)     Pré-commandes-tu tes livres?
Non

13)     Pourquoi un tel pseudo / nom de blog?
Pas de blog mais un groupe de lecture et pas de pseudo pour moi.

14)     Parle-nous de ton prof préféré.
Une prof de français qui est malheureusement décédé… A chaque dissertation elle me félicitait chaleureusement, elle adorait me lire….

15)     Quel est ton endroit préféré au monde?
J’aime beaucoup l’Italie, notamment Rome, c’est un vrai musée à ciel ouvert… J’adore cette ambiance de « dolce vita » qui flotte dans la ville… déguster une glace devant la Fontaine de Trevi, visiter à nouveau la Chapelle Sixtine et admirer les fresques de Michel Ange…

16)     Parle-nous de ton premier concert?
Je n’aime pas trop l’ambiance des concerts, trop de foule, trop de bruit, l’hystérie des gens… et l’impression d’être sourde à la sortie du concert… non, ce n’est pas ma tasse de thé…

17)     Un endroit que tu aimerais visiter.
Le sud des Etats-Unis… La Louisiane… ça me fait rêver.

18)     Parle-nous de quelque chose qui te rend complètement folle en ce moment.
Certainement la cruauté envers les animaux, la cruauté gratuite… il y a quelques mois il y a eu des faits divers particulièrement horribles d’atrocités sur des chevaux, ça me bouleverse…

19)     Si tu pouvais avoir quelque chose instantanément rien qu'en claquant des doigts ce serait quoi ?
Une petite femelle sacré de birmanie Seal Point, j’ai déjà un couple et notamment un adorable mâle Elliot mais lorsque je parcours les groupes dédiés aux chats, je fonds lorsque j’aperçois un chaton  ;-)

20)     Qui tagues-tu?
-

Le mot de la fin est pour moi, alors je te dis, ravie que tu aies pris place chez moi, entre livres, chats et Italie, je pense que nous sommes à l’ébauche de nos échanges.

CINQUANTE NUANCES DE GREY par E L James


Infos sur le livre :
Titre : Cinquante nuances de Grey (Tome 1 de la trilogie « Cinquante nuances »)
Auteur : Erika Leonard James.
Edition et Sortie en France: JC Lattès en 2012 (551 p).
Traduit par : Denyse Beaulieu.
Titre Original: Fifty shades of Grey
Pays : Royaume-Uni.
Publier : 2012.
Adaptation ciné : Projet d’adaptation.
Quatrième de Couverture : Romantique, libérateur et totalement addictif, ce roman vous obsédera, vous possédera et vous marquera à jamais.
Lorsqu’Anastasia Steele, étudiante en littérature, interviewe le richissime jeune chef d’entreprise Christian Grey, elle le trouve très séduisant mais profondément intimidant. Convaincue que leur rencontre a été désastreuse, elle tente de l’oublier – jusqu’à ce qu’il débarque dans le magasin où elle travaille et l’invite à un rendez-vous en tête-à-tête.
Naïve et innocente, Ana ne se reconnait pas dans son désir pour cet homme. Quand il la prévient de garder ses distances, cela ne fait que raviver son trouble.
Mais Grey est tourmenté par des démons intérieurs, et consumé par le besoin de tout contrôler. Lorsqu’ils entament une liaison passionnée, Ana découvre ses propres désirs, ainsi que les secrets obscurs que Grey tient à dissimuler aux regards indiscrets…
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Pourquoi ce livre ???
Je me suis confrontée comme beaucoup au buzz qu’a engendré la sortie de la saga dans le monde et j’ai attendu la traduction française pour nourrir ma curiosité.

Mon Résumé
Ce premier tome raconte l’histoire d’une jeune femme « Anastasia steele » une  universitaire qui rencontre un jeune homme « Christian Grey » séduisant et riche qui est à la tête d’un empire, en l’interviewant pour le compte du journal de la fac.
Très vite, tous les deux sont pris au dépourvu par une alchimie commune qui les attire l’un envers l’autre.
Alors que tous semble les opposé dès le départ, leur relation, met à nue d’autres différences qui semblent à première vue ingérables.

Mon avis
Enfin, oui, enfin, j’étais trop curieuse de lire et de découvrir ce qu’ils ont appelé le Mommy porn (j’en avais déjà fait acte ici).
Pour ma part, il n’y a eu aucune hésitation à lire cette saga, dès que j’ai entendu parler du phénomène avant même la sortie des livres en version française je savais que c’était des romans que je lirai, et le fait qu’en Europe (France et Belgique) l’opinion des lecteurs était fortement divisée n’a modifié en rien mon envie. 
Cependant, J’ai opté pour lire ce roman en version électronique, je n’avais pas forcément envie de l’étaler dans ma bibliothèque, bien que je pense être ouverte d’esprit, une certaine pudeur s’interpose entre ma liberté et mon respect pour certains de mes proches.
Il faut savoir que mon book-case est un élément dont lequel mes proches farfouillent dès que l’occasion se présente, et ça m’aurait déplu que certains tombent dessus, de plus ce livre est à proscrire pour les jeunes lecteurs car il faut se l’avouer c’est assez HOT. Et comme je n’apprécie pas l’idée que ma bibliothèque soit une sorte de « No men lands », je me contente du format numérique.
Concernant ce tome 1, une alchimie s’est installée entre moi et le couple « Christian-Ana », je suis rentrée dans leur histoire sans aucune difficulté, le style est très simple, ça ne demande aucune concentration particulière et l'histoire est suffisamment captivante pour prendre le dessus sur les défauts que peut arborer ce livre.
L’histoire est addictive, des ingrédients vendeurs, c’est coquin, libérateur, aller jusqu’à dire que c’est du sadomasochisme, pour l’instant, je trouve que c’est exagéré, peut être une entrée en matière !
Certes, Le roman représente le théâtre des ébats de nos deux tourtereaux, moi qui ne suis pas habituée à lire ce genre de livre, ça m’a quelque peu déstabilisé au départ, il faut dire qu’il comporte plusieurs scènes sexuelles, assez descriptives, pour les non-initiés, ça craint, pour les confirmés je pense qu’ils seront déçus.
Par contre, l’histoire n’a rien de pervers ou de choquant, qui donne envie de fermer le livre et de crier son indignation, même si l’érotisme est en toile de fond, c’est la romance qui est mise en avant.  
Et lorsqu’il y a de l’amour, tout le monde sait que tout le reste est admis. 
Ce qui est sûr c’est que ce livre dégage une vraie force, et offrira à chaque nature féminine (je le pense), au moins, un voyage vers ses premières fois, toutes ses premières fois, du premier regard aux derniers ébats.
La fille : Contrairement à beaucoup, je n’ai pas du tout trouvé Anastasia nulle, je l’ai comprise, elle est quand même encore à la fac, inexpérimentée, je comprends que ça soit flippant de faire un virage à 180° du jour au lendemain, surtout lorsqu’on a que 21 ans, je trouve son comportement justifié par rapport à la passion qu’elle éprouve pour Christian.
Concernant sa fameuse déesse intérieure, des épisodes jugés enfantins ou gamins, pour moi c’était plus bargeot et drôle, à la « Ally Mcbeal ».
Donc son profil reste finalement cohérent et évoluera certainement au fil du temps.
Le gars : Il faut bien se l’avouer, Monsieur Christian Grey fait son petit effet, il représente très bien le produit finit du fantasme féminin, il est évident que l’auteur est une femme qui écrit pour les femmes.
Jeune (27 ans), beau, riche, instruit, mystérieux, élégant, sûr de lui, passionné, sportif, dominant (dans la vie et au lit), au petit soin (heu, oui oui, j’ai bien dit ça), un male que l’on rêverait tous d’avoir pour nous toutes seules, un idéal masculin que l’on admirerait lovées au creux de ses bras.
Christian sait ce qu’il fait, et ça rassure.
Mais l’auteur nous rappelle vite que rien n’est parfait, qu’il y a toujours un prix à payer, que le côté obscur existe dans le blanc le plus immaculé, que rien n’est figé mais que c’est toujours nuancé.
Vous l’aurez compris, l’enjeu est sur une balance en déséquilibre total.
Aussi, un volet reste à creuser du côté de Christian, il s’est livré, mais le bonhomme est trop tourmenté pour que ça soit suffisant, je vous avouerai que j’appréhende de tout savoir sur son passé, son enfance, sa manie de vouloir tout contrôler maladivement doit en cacher bien des choses. 
Ce que j’ai adoré : L’affection traduite par les échanges de mails, j’ai aimé, vraiment aimé, ces partages, ça doit être mon côté romantique. Tout y était, bien pimentés, très taquins, je pense que c’est là où je me suis le plus confondu avec Anastasia, j’ai adoré ce jeu, pour moi, il était plus torride que la globalité des scènes de sexe, qui soit dit en passant émoustille pas mal.  
Ce qui m’a scotché : Une union sous Contrat !!  Je me suis directement sentie concernée, hop hop hop indiscrétion, confession ? Je m’arrêterai là- dessus.
Ceci dit, concernant, le détail du document, franchement, hallucinant, moi j’ai eu les jetons.
Déception : Comme je l’ai déjà signalé sur Facebook, la fin de ce premier tome à quelque peu été gâchée, je n'aurai à coup sûr même pas ressenti ce sentiment si je ne m'étais pas fiée à l’enthousiasme de certains lecteurs sur la fin de ce premier tome !! Malheureusement, d'après les échos, je m'attendais à une fin spéciale, un rebondissement de folie, mais au lieu de ça, j'ai trouvé que la fin était classique, prévisible, rien d'extraordinaire, du coup ça a gâché mes derniers chapitres durant lesquels je recherchais dans chaque détail cette fameuse FIN :-( j'aurai préféré me passer de cette curiosité pour mieux apprécier la fin.
Ce chapitre, vu que c'est une trilogie, s'achève sur une question, heureusement !!!! J’ai envie de dire ! et on a bien évidemment envie de poursuivre l'histoire, normal.
Mais bon, à chaque personne ses émotions et c'est normal aussi.
Couverture : Vraiment dans le thème je trouve, sauf qu’après avoir lu le tome1 et regardé les deux autres couvertures des tomes 2 et 3, je me demande si celles-ci ne spolient pas l’histoire ?
En conclusion, Envie de lire la suite et de dire: Pourquoiiiiiiiiiiiiiiiii ? (Là je pleure) eh dire que Christian n’existe pas, il a juste été inventé par une femme, il n’est rien d’autre qu’un fantasme.

Bonne lecture

Janvier 2013