Infos sur le livre :
Titre :
Sur la
route de Madison
Auteur : Robert James
Waller ICI
Edition
: Albin Michel
(1993)
Sur
Photo : Pocket (2012) 184 pages
Traduit
par : Anne Michel
Titre original: The Bridges of Madison
County
Pays :
Etats-unis
Publié
: 1991
Adaptation
cinématographique : en 1995.
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Pourquoi ce livre ???
Pendant mon adolescence j’avais vu l’adaptation
cinématographique de Clint Eastwood qui
jouait le rôle principal au côté de Meryl
Streep.
Je me suis souvenue qu’il s’agissait d’un film
d’amour, mais je ne me rappelais pas des détails de l’histoire.
Avant de me rafraichir la mémoire en visionnant le
film à nouveau, j’ai préféré découvrir l’œuvre écrite.
Mon avis
Je n’ai pas lu de romance depuis un moment, mais la couverture
de ce petit livre et le titre qui évoquait des souvenirs en moi (ayant vu
l’adaptation ciné il y a quelques années), m’ont incité à m’offrir cette
parenthèse dans mon quotidien de lectrice.
C’est sur une préface qui m’intrigue encore que s’ouvre ce livre, elle reprend la rencontre en 1989 d’un homme et de sa sœur
avec l’auteur de ce livre, lui offrant la possibilité de revenir 24 ans en
arrière et d’écrire l’histoire d’amour de leur maman.
Je n’ai pas réussi à savoir s’il s’agissait d’un pas
de porte romancé ou si R.Waller avait
vraiment recueilli ce témoignage pour en faire son roman ? Et en lisant le
post-scriptum mon doute s’est renforcé encore plus.
C’est grâce aux flash-back de Francesca que l’histoire commence à se dérouler et se dévoiler,
effectivement, le jour de ses 67 ans est encore une occasion pour elle non pas de
fêter son anniversaire mais de célébrer
ses souvenirs, un rituel que cette femme s’impose depuis 22 ans, elle
se remémore un regard qui a bouleversé sa vie à tout jamais, elle revit cette
année 1965 indéfiniment.
Nous sommes à Winterset dans le comté de madison au
sud de l’état de l’Iowa aux états-unis en 1965, c’est dans une ferme qu’habite Francesca Johnson, une italienne mariée
à un américain depuis quelques années et mère de deux enfants.
On ne peut pas dire qu’elle mène une existence
extraordinaire, se contentant d’être une parfaite épouse et une mère dévouée pour
ses enfants dans une Amérique plutôt conservatrice. Et dans cet ordre presque
religieux, le destin s’en mêlera et voudra qu’un photographe, Robert Kincaid, de passage dans le comté
afin de photographier des ponts couverts, croise son regard et envahit son cœur
à tout jamais faisant bâtir un pont éternel
entre eux.
C’est à travers ses pensées que l’on mesurera
l’intensité de leur coup de foudre, le degré de leur amour et la force de leur lien.
C’est à travers ses mémoires que l’on s’interrogera
sur les histoires d’amours singulières qui défient les lois du rationnel,
histoires de cœur peu communes que l’on nous raconte parfois.
Je n’ai pas trop cherché à me mettre à la place de Francesca, je ne me suis pas posée de
questions sur Robert Kincaid, je me
suis juste positionnée là où je devais être, je me suis contentée de laisser
vivre l’histoire de ce couple dans mon cœur, et j’ai été touchée.
J’ai été triste aussi, mais je savais que c’était le
genre d’histoire qu’il fallait respecter, et donc je ne me suis pas hasardée à intervenir
ni à écrire une autre fin.
Je n’ai ni envie de parler du style d’écriture, ni de
la construction du récit, ni de la consistance de la romance, ça serait dommage
de se laisser tenter par le diable et de gâcher cette histoire, qui, nous
touche ou pas, que l’on trouve à l’eau de rose ou trop mélodramatique ou pas, a
d’ores et déjà trouvé sa place parmi les histoires cultes.
Pour ma part j’ai bien envie de croire que cette
histoire a bel et bien été vécue dans le monde que je connais, car elle défend
des sentiments dans lesquels j’ai tout au fond de moi envie de croire aussi.
Petites
notes :
Quelques pages adressées aux lecteurs signées par « R.j
Waller » au tout début de ce roman dans lesquelles l’auteur conseille une
configuration de lecture afin d’apprécier cette romance.
« Dans un
monde de plus en plus endurci, nous nous fabriquons tous une carapace pour
protéger notre sensibilité meurtrie. Où finit la grande passion et où commence
la sensiblerie, je ne peux le dire. Mais cette tendance que nous avons à nous
moquer de la passion et à cataloguer comme mièvres des sentiments purs et profonds
rend difficile l’accession au royaume de douceur où l’histoire de Francesca
Johnson et Robert Kincaid a sa place.
Je sais que j’ai dû surmonter
ce préjugé pour pouvoir commencer à écrire.
Si, cependant, vous approchez
ce qui suit en suspendant volontairement votre incrédulité, je suis convaincu
que vous ferez la même expérience que moi »
J’ai noté beaucoup de points communs entre l’auteur et
le personnage principal Kinaid….mystère !!
Je vous ai déjà parlé du film culte, mais si jamais
vous ne le connaissez pas je mets le lien en bas de page, j’ai à ce propos
préférée le film au livre, très très belle adaptation.
J’ai par contre appris qu’en France, cette histoire a
été jouée sur les planches du théâtre par « Alain Delon et Mireille
Darc ».
L’adaptation cinématographique a immortalisé le
« Pont Roseman » construit
en 1883, et depuis le film il y a eu un regain d’intérêt pour cette région et
ses ponts en bois. Quant à la « Maison
de Fransceca » utilisée pour le tournage et qui avait vu défiler bon nombre
de touristes, elle fut saccagée par un feu d’origine criminel.
Le Pont Roseman |
2/26 |
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