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dimanche 30 juin 2013

SUR LA ROUTE DE MADISON Par Robert James Waller


Infos sur le livre :

Titre : Sur la route de Madison
Auteur : Robert James Waller  ICI
Edition : Albin Michel (1993)
Sur Photo : Pocket (2012) 184 pages
Traduit par : Anne Michel
Titre original: The Bridges of Madison County
Pays : Etats-unis
Publié : 1991
Adaptation cinématographique : en 1995.
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Pourquoi ce livre ???
Pendant mon adolescence j’avais vu l’adaptation cinématographique de Clint Eastwood qui jouait le rôle principal au côté de Meryl Streep.
Je me suis souvenue qu’il s’agissait d’un film d’amour, mais je ne me rappelais pas des détails de l’histoire.
Avant de me rafraichir la mémoire en visionnant le film à nouveau, j’ai préféré découvrir l’œuvre écrite.
Mon avis
Je n’ai pas lu de romance depuis un moment, mais la couverture de ce petit livre et le titre qui évoquait des souvenirs en moi (ayant vu l’adaptation ciné il y a quelques années), m’ont incité à m’offrir cette parenthèse dans mon quotidien de lectrice.
C’est sur une préface qui m’intrigue encore que s’ouvre ce livre, elle reprend  la rencontre en 1989 d’un homme et de sa sœur avec l’auteur de ce livre, lui offrant la possibilité de revenir 24 ans en arrière et d’écrire l’histoire d’amour de leur maman.
Je n’ai pas réussi à savoir s’il s’agissait d’un pas de porte romancé ou si R.Waller avait vraiment recueilli ce témoignage pour en faire son roman ? Et en lisant le post-scriptum mon doute s’est renforcé encore plus.

C’est grâce aux flash-back de Francesca que l’histoire commence à se dérouler et se dévoiler, effectivement, le jour de ses 67 ans est encore une occasion pour elle non pas de fêter son anniversaire mais de célébrer ses souvenirs, un rituel que cette femme s’impose depuis 22 ans, elle se remémore un regard qui a bouleversé sa vie à tout jamais, elle revit cette année 1965 indéfiniment. 
Nous sommes à Winterset dans le comté de madison au sud de l’état de l’Iowa aux états-unis en 1965, c’est dans une ferme qu’habite Francesca Johnson, une italienne mariée à un américain depuis quelques années et mère de deux enfants.
On ne peut pas dire qu’elle mène une existence extraordinaire, se contentant d’être une parfaite épouse et une mère dévouée pour ses enfants dans une Amérique plutôt conservatrice. Et dans cet ordre presque religieux, le destin s’en mêlera et voudra qu’un photographe, Robert Kincaid, de passage dans le comté afin de photographier des ponts couverts, croise son regard et envahit son cœur à tout jamais faisant bâtir un pont éternel entre eux.
C’est à travers ses pensées que l’on mesurera l’intensité de leur coup de foudre, le degré de leur amour et la force de leur lien.
C’est à travers ses mémoires que l’on s’interrogera sur les histoires d’amours singulières qui défient les lois du rationnel, histoires de cœur peu communes que l’on nous raconte parfois.
Je n’ai pas trop cherché à me mettre à la place de Francesca, je ne me suis pas posée de questions sur Robert Kincaid, je me suis juste positionnée là où je devais être, je me suis contentée de laisser vivre l’histoire de ce couple dans mon cœur, et j’ai été touchée.
J’ai été triste aussi, mais je savais que c’était le genre d’histoire qu’il fallait respecter, et donc je ne me suis pas hasardée à intervenir ni à écrire une autre fin.
Je n’ai ni envie de parler du style d’écriture, ni de la construction du récit, ni de la consistance de la romance, ça serait dommage de se laisser tenter par le diable et de gâcher cette histoire, qui, nous touche ou pas, que l’on trouve à l’eau de rose ou trop mélodramatique ou pas, a d’ores et déjà trouvé sa place parmi les histoires cultes.
Pour ma part j’ai bien envie de croire que cette histoire a bel et bien été vécue dans le monde que je connais, car elle défend des sentiments dans lesquels j’ai tout au fond de moi envie de croire aussi.

Petites notes :
Quelques pages adressées aux lecteurs signées par « R.j Waller » au tout début de ce roman dans lesquelles l’auteur conseille une configuration de lecture afin d’apprécier cette romance.
«  Dans un monde de plus en plus endurci, nous nous fabriquons tous une carapace pour protéger notre sensibilité meurtrie. Où finit la grande passion et où commence la sensiblerie, je ne peux le dire. Mais cette tendance que nous avons à nous moquer de la passion et à cataloguer comme mièvres des sentiments purs et profonds rend difficile l’accession au royaume de douceur où l’histoire de Francesca Johnson et Robert Kincaid a sa  place.
Je sais que j’ai dû surmonter ce préjugé pour pouvoir commencer à écrire.
Si, cependant, vous approchez ce qui suit en suspendant volontairement votre incrédulité, je suis convaincu que vous ferez la même expérience que moi »

J’ai noté beaucoup de points communs entre l’auteur et le personnage principal Kinaid….mystère !!
Je vous ai déjà parlé du film culte, mais si jamais vous ne le connaissez pas je mets le lien en bas de page, j’ai à ce propos préférée le film au livre, très très belle adaptation.
J’ai par contre appris qu’en France, cette histoire a été jouée sur les planches du théâtre par « Alain Delon et Mireille Darc ».
L’adaptation cinématographique a immortalisé le « Pont Roseman » construit en 1883, et depuis le film il y a eu un regain d’intérêt pour cette région et ses ponts en bois. Quant à la « Maison de Fransceca » utilisée pour le tournage et qui avait vu défiler bon nombre de touristes, elle fut saccagée par un feu d’origine criminel.
Le Pont Roseman

2/26
Bonne lecture

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