Pages

dimanche 29 juillet 2012

Citation

-->
Martin Gray a dit :  
"Quand on renonce à aimer pour choisir ce que l'on croit être la sagesse, quand on oublie que la vie est un acte d'amour, un jour vient où l'on découvre que l'on a perdu"   
J'avais 11 ans quand j'ai entendu pour la première fois cette magnifique citation et je ne l'ai jamais oublié.


Challenge #2 : PERSO ------> 2012




Mon deuxième challenge se réalisera en même temps que mon premier, car il en fait partie, le but étant d’y INTÉGRER DES CLASSIQUES.  
J'avais pensé logiquement à quatre (4), mais finalement je ne suivrai pas cette logique là, mais plutôt un gentil trois (3), je pense que ce chiffre me portera bonheur ;-)
Ça sera :
1.    Les hauts de Hurle-vent  By  Emily Brönté  (Une relecture).
2.    Salammbô  By Gustave flaubert.
3.    La peste By  Albert Camus.



BILAN


2/3 Classiques lus.
  1. Les hauts de Hurle-Vent de Emily Brontë.
  2. La peste  de Albert Camus.

Challenge #1 : PERSO ------> 2012



Pour ceux qui ont lu la présentation de mon blog, ils savent que mon objectif premier est d'essayer d'atteindre un certain équilibre entre mes acquisitions et mes lectures.
Arrêter d'acheter de nouveaux livres est une utopie, je n'attendrai pas de consommer ma PAL c'est certain, plutôt LIRE PLUS.
De cette manière je me culpabiliserai moins de stocker.
Je commencerai timidement : interdit de lire moins de 03 livres par mois, le chiffre parait ridicule pour beaucoup mais moi j'en lis plus autant depuis longtemps.
Mon défi prend effet à partir de Septembre et le bilan se fera à la fin de l'année.
Cela devrait donner 12 livres....ça sera déjà ça de gagner :-)

BILAN

10 / 12 Livres lus.

Septembre :

Octobre:

  1. La nuit du renard de Mary Higgins Clark.
  2. L'écume des jours de Boris Vian.
  3. Les Hauts de hurle-vent de Emily Brontë. 

Novembre:

  1. Le Magasin des suicides de Jean Teulé.
  2. Une Place à prendre de J.K.Rowling.

Decembre:

  1. Le Trône de fer de George R.R.Martin. 
  2. Le Petit prince de Antoine de Saint-Exupéry.
  3. La Peste de Albert Camus.
  4. Troisième Humanité de Bernard Werber.

samedi 28 juillet 2012

Parlons-en...


Je reviendrai au fur et à mesure sur des livres que j'ai lu avant la création de ce blog, je tacherai de rédiger des billets afin de donner mon petit avis, ça sera une façon pour moi de répertorier mes lectures.
Je ne sais pas encore si je vais reprendre les flops aussi !? Ou me contenter de ceux que j'ai aimé uniquement, mais je pense assurément que ça titillera l'envie de certaines relectures, je pense à :
  • Rebecca by Daphné du Maurier.
  • La Dame aux camélias by Alexandre Dumas fils.
  • Les milles et une nuit.
  • Le journal d'Anne Frank.
et bien d'autres.......

LA PRINCESSE DES GLACES par Camilla Läckberg

-->
Infos sur le livre :
Auteur : Camilla Läckberg   PAR ICI
Sortie En France : 2008
Éditions : ACTES SUD (collection : Actes noirs) 381 p
Traduit par : Lena Grumbach & Marc de Gouverain
Titre Original : Isprinsessan
Pays : Suède
Publié : 2003
SAGA : Premier tome d’une série de 08 livres à ce jour.
Prix : Grand prix de la littérature policière en 2008.
Adaptation ciné : Sous forme de téléfilm diffusé sur la chaine de télé suédoise en 2007.
Quatrième de Couverture : 
Erica Falck, trente-cinq ans, auteur de biographies installée dans une petite ville paisible de la côte ouest suédoise, découvre le cadavre aux poignets tailladés d'une amie d'enfance, Alexandra Wijkner, nue dans une baignoire d'eau gelée. Impliquée malgré elle dans l'enquête (à moins qu'une certaine tendance naturelle à fouiller la vie des autres ne soit ici à l'œuvre), Erica se convainc très vite qu'il ne s'agit pas d'un suicide. Sur ce point - et sur beaucoup d'autres -, l'inspecteur Patrik Hedström, amoureux transi, la rejoint.
A la conquête de la vérité, stimulée par un amour naissant, Erica, enquêtrice au foyer façon Desperate Housewives, plonge clans les strates d'une petite société provinciale qu'elle croyait bien connaître et découvre ses secrets, d'autant plus sombres que sera bientôt trouvé le corps d'un peintre clochard - autre mise en scène de suicide.
Au-delà d'une maîtrise évidente des règles de l'enquête et de ses rebondissements, Camilla Läckberg sait à merveille croquer des personnages complexes et - tout à fait dans la ligne de créateurs comme Simenon ou Chabrol - disséquer une petite communauté dont la surface tranquille cache des eaux bien plus troubles qu'on ne le pense. 
Camilla Lâckberg
***********************
Pourquoi ce livre ???
Acheté dans la foulée des deux tomes de Millénium du suédois Stieg Larsson.
Mon Résumé
A Fjâllbacka une petite ville de la Suède, calme et paisible, glaciale en cet hivers rigoureux, Erica Falck jeune femme de trente-cinq ans revient dans sa maison natale pour mettre de l’ordre dans les affaires de ses parents décédés et s’attèle à l’écriture d’une cinquième biographie des femmes écrivains suédoises.
Au cours d’une pause qu’elle s’octroie, elle fait la découverte fortuite du cadavre de son amie d’enfance nue dans une baignoire d'eau gelée les veines tailladées.
Qui a donc tué cette belle jeune femme ?
Ne pouvant pas se sentir détacher de ce drame mais aussi sollicitée par les parents de sa vielle amie défunte Alexandra Wijkner pour l’écriture de la nécrologie de leur fille, Erica va faire des découvertes inattendues.
Son chemin croisera celui d’une autre vieille connaissance, Patrick  Hedström enquêteur qui travaille au commissariat sur l’affaire en question.
Tous les deux feront face à de vieilles affaires, et à beaucoup de secrets qui changeront à coup sur la donne sur la réputation de leur ville.
Mon avis
Les polars nordiques ont une excellente réputation à l’instar de « Millénium » de Stieg Larsson, c’est justement en voulant découvrir cette trilogie, que je suis tombée par erreur sur la série des aventures d’Erica Falk, du fait de la similitude des couvertures des livres, les couvertures noires, bordées de rouge, avec, en médaillon, une image de personnages mystiques, cette confusion m’a donc permis cette découverte et ma curiosité m’a fait acheter le tome 1.
Cette série comporte huit ouvrages au moins dont certains ne sont pas encore traduits en Français, on y retrouve les mêmes personnages mais qui évoluent dans des histoires indépendantes, libre à chacun donc de piocher dans la série, mais je pense que pour se familiariser avec les personnages, débuter par le premier est important.
Donc il s’agit de mon premier suédois, et je dirai que ce roman est agréable à lire, un gentil policier - histoire de rassurer les âmes sensibles - pas de scènes gores, pas de crises d’angoisse à l’horizon, même qu’il est ponctué par moment de note d’humour.
L’intrigue est bien ficelée et l’auteur nous divulgue les informations de telle sorte que le voile n’est soulevé sur l’assassin qu’à la fin du livre, le lecteur a largement le temps de soupçonner bon nombres de personnes, les personnages sont d’ailleurs assez nombreux et à chaque fois décris avec précision. Cependant je n’ai pas trop aimé le fait que leurs descriptions les rendent prévisibles.  
Ce que j’ai le plus apprécié c’est le talent d’écriture de l’auteur, elle a le mérite d’avoir construit une intrigue qui tient la route, qui nous tient en haleine sans longueurs inutiles.
Les rebondissements y sont nombreux et intéressants et face à la palette de suspects qu’elle met à notre disposition il n’est vraiment pas facile de faire des conclusions.
Chose déplorable aussi, au cours de ma lecture j’ai relevé des erreurs le « avec » qui se lit « avant » dans ce genre-là…dommage.
 Je pense n’avoir rien oublié, juste peut être de préciser que OUI je lirai le tome 2.

Voici le village de Fjâllbacka



Pour plus de précision les livres de la série disponibles en français sont :

La Princesse des glaces (2008), Le Prédicateur (2009), Le Tailleur de pierre (2009), L’oiseau de mauvais augure (2010), L’Enfant allemand (2011), La Sirène (2012).

Bonne lecture

mercredi 18 juillet 2012

VACANCE AU PAYS PERDU par Philippe Ségur

-->
Infos sur ce livre
Auteur : Philippe Ségur    PAR ICI
Sortie En France : 2008
Éditions : Buchet / Chastel
Sur Photo : LGF Le livre de poche 2010 (216 p)
Pays : France
Quatrième de Couverture : 
Un graphiste hypocondriaque, végétarien et tyrannisé par ses enfants, rêve d’aventure. Le jour où il découvre que les salades, les purées et les pâtes dont il conçoit les emballages sont bourrées de pesticides, d’hormones de croissance et d’antibiotiques, il décide de rompre avec le système et de fuir la société de consommation.
Il s’embarque avec son meilleur ami pour un périple qui va le conduire à découvrir, loin des circuits touristiques, le dernier pays des merveilles. De ce pays fameux, notre anti-héros, perclus d’angoisses et aliéné par le système avec lequel il veut rompre, ne verra pas grand-chose…
Vacance au pays perdu, roman plein d’humour et d’amertume, dresse le portrait d’un homme condamné à être exclu du monde où qu’il aille. L’aventure, d’accord, mais à l’étranger, était-ce bien raisonnable ?
***********************
Pourquoi ce livre ???
1-    La mention « Prix des lecteurs sélection 2010 » m’a poussé à lire la quatrième de couverture.
2-    Le portrait d’un décroissant, pourquoi pas c’est dans l’air du temps.
3-    Le « s » qui manque à vacance dans le titre m’a intrigué 
Mon Résumé
Un père de famille au bord de la dépression harcelé par les marqueurs et les codes de sa vie quotidienne, décide de faire un break, partir loin à la recherche d’une autre réalité, une société plus simple où le système serait différent, une destination qui serait moins contaminée par la mondialisation.
Pour prouver à sa femme sa capacité à assumer sa décision, lui l’homme fragile en quête d’aventure décide de l’impressionner en choisissant sa destination uniquement en se fiant à la réponse d’un moteur de recherche sur internet !
Et à sa requête «  désastre touristique » l’écran affiche : Albanie.
Il embarque pour ce voyage en compagnie de son meilleur ami, Mais très vite les motivations initiales, les profits escomptés et les bénéfices attendus s’avèrent bien éloignés de la « grande aventure »
Mon avis
S’agissant de mon premier livre de cet auteur, je ne savais vraiment pas en m’embarquant où j’allais atterrir.
Et bien ce ne fut pas désagréable, l’idée de base de ce roman est originale sans être révolutionnaire et l’humour est omniprésent, ceci dit j’ai relevé à un moment de ma lecture une certaine lassitude à cause de quelques longueurs et répétitions qui viennent un petit peu gâchées le récit, d’ailleurs j’ai bien ressenti le « syndrome du noyau de prune » dont souffre le personnage principal, c’était voulu après tout, néanmoins à aucun moment j’ai eu envie d’abandonner ma lecture.
C’est un roman qui réunit bien humour et philosophie il fait beaucoup rire mais réfléchir également, tantôt culpabilisant tantôt moralisateur car il met bien en évidence nos contradictions.
L’auteur nous décrit le malaise que l’on a tous ressentit un jour ou l’autre, très visible dans la société à laquelle nous appartenons, société qui dénonce beaucoup sans vraiment agir de peur de perdre ses acquis.
Ce qui nous facilite la vie au quotidien ne nous rend pas forcément service à long terme, on en est tous conscient certes, mais est ce que nous sommes prêts à perdre notre confort, nos commodités, les petits plaisirs de la vie, nos habitudes tout simplement ?
Le constat dans ce livre est amer mais réaliste, on ne peut pas échapper à la mondialisation même si l’on est le plus fervent des décroissants, on dépend entièrement de la société dans laquelle nous évoluons malgré nous, pris dans un engrenage infernal où il n’existe aucune échappatoire.
Rien n’est gratuit, tout à des avantages et des inconvénients, il faudrait peut-être arrêter de trop se poser des questions pour vivre heureux.
Si j’ai à résumer ce livre en une phrase je dirai : L’homme est victime de sa propre évolution.

Moyennement aimé

mardi 17 juillet 2012

STUPEUR ET TREMBLEMENTS par Amélie Nothomb

-->
Infos sur le livre
Auteur : Amélie Nothomb     PAR ICI
Sortie En France : 1999
Éditions : Albin Michel
Sur Photo : LGF Le livre de poche  2001 (186 p)
Pays : Belgique
Quatrième de Couverture : 
Au début des années 1990, la narratrice est embauchée par Yumimoto, une puissante firme japonaise. Elle va découvrir à ses dépens l’implacable rigueur de l’autorité d’entreprise, en même temps que les codes de conduite, incompréhensibles au profane, qui gouvernent la vie sociale au pays du Soleil levant.
D’erreurs en maladresses et en échecs, commence alors pour elle, comme dans un mauvais rêve, la descente inexorable dans les degrés de la hiérarchie, jusqu’au rang de surveillante des toilettes, celui de l’humiliation dernière. Une course absurde vers l’abîme – image de la vie –, où l’humour percutant d’Amélie Nothomb fait mouche à chaque ligne.
Entre le rire et l’angoisse, cette satire des nouveaux despotismes aux échos kafkaïens a conquis un immense public et valu à l’auteur d’Hygiène de l’assassin le Grand Prix du roman de l’Académie française en 1999.
Adaptation cinématographique : 2002.  

***********************
Pourquoi ce livre ???
1-    Ma motivation première pour cette lecture est la curiosité sachant que cette belge nippone philologue surdiplômée, expatriée confirmée, publie un livre par an à chaque rentrée, je pense que ça vaut le coup d’y prêter attention tout de même.
2-    J'ai été attiré aussi par le fait qu’il s’agisse d’une autobiographie, étant très friande de cette catégorie. Dans celle-ci l’auteur nuance son expérience professionnelle au pays du soleil levant.
3-    Et en somme, du fait que pour moi-même il n’était pas exclu d’aller travailler ailleurs (mais pas au Japon en tous cas ... lol)
Mon Résumé
C’est l’histoire d’une jeune femme belge « Amélie-San » stagiaire dans une grande firme japonaise « Yumimoto ».
Interprète à la base, elle commencera pourtant par faire des photocopies et devra faire ses preuves au sein d'une entreprise entièrement structurés par la discipline traditionnelle.
Sous sa hiérarchie elle va connaitre le harcèlement moral et le bizutage et vivre la soumission et la dégradation dans son rang professionnel.
Face à la rigidité des règles elle devra faire preuve de force de caractère afin de s’intégrer.
Va-t-elle arriver à tenir le coup?
Mon avis
Il s’agit du premier livre de Nothomb que je lis et j'ai détesté non pas le livre mais la couverture, je la trouve effrayante, je n'arrive toujours pas à la regarder plus d'une minute, ses yeux me filent la chaire de poule.
Amélie nous livre l’expérience d’expatriation et l’impact des différences interculturelles au travail mais aussi une immersion totale dans une culture nipponne hermétique en particulier si l’on est une femme ! le tout dans un style d’écriture très particulier, J'ai apprécié le don de l’auteur qui est de mettre de l’humour dans un récit pourtant à la limite du glauque par moment.
Ce qui est certain c’est que l’excentricité véhiculée par son image je l’ai retrouvé dans ce livre.
Je dirai que j'ai été touchée par ce récit ceci dit, il faut garder tout de même un certain recul et ne pas perdre de vu que ce livre n'est pas forcément le reflet réel de la société japonaise; il relate une expérience professionnelle particulière, dans laquelle chacun de nous s’identifiera ou pas.
De plus ce que l’auteur dépeint c’est une caricature de la gestion des ressources humaines pas si éloignée de ce qui peut, parfois, se pratiquer dans bon nombres d’entreprises à l’échelle mondiale.
Je lirai bien un autre livre de l’atypique dame au chapeau.

Moyennement aimé