Titre :
Histoire
d’une mouette et du chat qui lui apprit à voler
Auteur : Luis Sepulveda
Edition
: Métailié (118 pages)
Pays :
Chili
Publié : 1996
Adaptation : OUI
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Pourquoi ce livre ???
Ce conte m’a été offert par mon amie « Les livres
voyageurs » qui tient « Le blog du petit carré jaune ».
J’ai eu le bonheur de partager avec elle cette
lecture, et notre LC a été également l’occasion de se rapprocher.
Vous pouvez d’ailleurs retrouver son avis ICI et je vous invite fortement à aller découvrir son
blog si vous ne le connaissez pas encore, une vraie pépite.
Prise à Essaouira MAROC |
Mon avis
Une lecture
très agréable, voilà mon
ressentie général, si vous souhaitez vous arrêter là.
Si vous voulez me lire, si je vous manque à en mourir
*de rire*, ben restez encore un peu, car l’histoire de la mouette et du chat
est une histoire qui se partage.
L’espace de ces quelques pages je me suis sentie bien,
pour être plus précise je me suis sentie dans mon élément, sabine a vu juste,
être entourée d’animaux on ne peut pas mieux me faire plaisir.
Tout commence avec Kengah la mouette, survolant la Mer
du Nord, dominant la beauté du monde, libre et heureuse, quand soudain, l’équilibre
bascule, et mon cœur avec.
Kengah doit confier son œuf à quelqu’un, et qui mieux
qu’un chat pour veiller sur lui ?
Le chat n’est-il pas un carnivore qui raffole des
oiseaux !?!
Pas Zorbas, le grand chat noir et gros. Ce félin va
vous le prouvez, il va vous étonnez et vous allez le croire sur parole.
Ce petit livre est très facile à lire, drôle et
touchant à la fois, le genre d’histoire dédiée à l’âme, qu’on aime les animaux
ou pas.
A travers ce petit conte, Sepulveda nous délivre une
leçon de vie, avec finesse et intelligence, il fait véhiculer des notions telles
que le respect des autres, le respect de ses engagements et de ses promesses,
la tolérance, la solidarité, le courage et le dépassement de soi.
C’est un roman sur pleins de valeurs, il aborde beaucoup
de thèmes, mais le lecteur ne se perd pas dans un fouillis de détails, c’est
bien mené et très bien construit, tous les messages passent d’une manière
fluide.
L’écrit est empreint de sensibilité, il y a de la
philosophie, de l’amour et de l’amitié. Un
roman positif, un roman plein d’espoir.
Le roman part du principe que les espèces animales
sont capables de se comprendre, hormis la plus évoluée de toutes : l’homme
L’auteur pose ainsi un regard critique sur la société
humaine, le drame de la pollution que l’homme engendre, le poison qu’il inocule
sans cesse dans les entrailles de sa propre chère. Une réalité triste, mais une
condamnation non unanime, un souffle pour nous rappeler que tous les hommes ne
sont pas semblables.
Franchement je tiens entre mes mains le genre de livre
à lire et à relire.
J’ai cherché un chouia pour savoir s’il y avait eu une
adaptation à l’écran et bingo, je me suis donc offerte une pause dans ce monde
de brutes, sur mon canapé en face de la télé, en compagnie de mon chat, on a
rigolé, chanté, « Afortunada » nous a bien fait marrer avec son
« maman maman j’ai faim doooonne»
Le film d’animation est différent de l’œuvre écrite,
avec des rats en invités, mais l’essentiel est là.
Réalisé par Enzo d’Alò, Italie, titre original “La
gabbianella e il gatto”.
Merci Sabine de m’avoir permis de passer un aussi bon moment et Merci Sepulveda d’être un homme de cœur et un homme engagé.
Essaouira, MAROC |
« Il faut
trouver un humain qui peut comprendre que tous les êtres vivants ont une âme et
sont capables de communiquer »
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