Infos sur ce livre
Sortie En France : 2008
Éditions :
Buchet / Chastel
Sur Photo : LGF Le livre de poche 2010 (216 p)
Pays :
France
Quatrième de Couverture :
Un graphiste hypocondriaque, végétarien
et tyrannisé par ses enfants, rêve d’aventure. Le jour où il découvre que les
salades, les purées et les pâtes dont il conçoit les emballages sont bourrées
de pesticides, d’hormones de croissance et d’antibiotiques, il décide de rompre
avec le système et de fuir la société de consommation.
Il s’embarque avec son meilleur ami pour
un périple qui va le conduire à découvrir, loin des circuits touristiques, le
dernier pays des merveilles. De ce pays fameux, notre anti-héros, perclus
d’angoisses et aliéné par le système avec lequel il veut rompre, ne verra pas
grand-chose…
Vacance au pays perdu, roman plein
d’humour et d’amertume, dresse le portrait d’un homme condamné à être exclu du
monde où qu’il aille. L’aventure, d’accord, mais à l’étranger, était-ce bien
raisonnable ?
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Pourquoi ce livre ???
1- La mention « Prix des lecteurs
sélection 2010 » m’a poussé à lire la quatrième de couverture.
2- Le portrait d’un décroissant,
pourquoi pas c’est dans l’air du temps.
3- Le « s » qui manque à
vacance dans le titre m’a intrigué
Mon Résumé
Un père de famille au bord de la dépression harcelé
par les marqueurs et les codes de sa vie quotidienne, décide de faire un break,
partir loin à la recherche d’une autre réalité, une société plus simple où le
système serait différent, une destination qui serait moins contaminée par la
mondialisation.
Pour prouver à sa femme sa capacité à assumer sa
décision, lui l’homme fragile en quête d’aventure décide de l’impressionner en
choisissant sa destination uniquement en se fiant à la réponse d’un moteur de
recherche sur internet !
Et à sa requête « désastre touristique »
l’écran affiche : Albanie.
Il embarque pour ce voyage en compagnie de son
meilleur ami, Mais très vite les motivations initiales, les profits escomptés
et les bénéfices attendus s’avèrent bien éloignés de la « grande
aventure »
Mon avis
S’agissant de mon premier livre de cet auteur, je ne
savais vraiment pas en m’embarquant où j’allais atterrir.
Et bien ce ne fut pas désagréable, l’idée de base de
ce roman est originale sans être révolutionnaire et l’humour est omniprésent,
ceci dit j’ai relevé à un moment de ma lecture une certaine lassitude à cause
de quelques longueurs et répétitions qui viennent un petit peu gâchées le
récit, d’ailleurs j’ai bien ressenti le « syndrome du noyau de
prune » dont souffre le personnage principal, c’était voulu après tout,
néanmoins à aucun moment j’ai eu envie d’abandonner ma lecture.
C’est un roman qui réunit bien humour et philosophie
il fait beaucoup rire mais réfléchir également, tantôt culpabilisant tantôt
moralisateur car il met bien en évidence nos contradictions.
L’auteur nous décrit le malaise que l’on a tous
ressentit un jour ou l’autre, très visible dans la société à laquelle nous
appartenons, société qui dénonce beaucoup sans vraiment agir de peur de perdre
ses acquis.
Ce qui nous facilite la vie au quotidien ne nous rend
pas forcément service à long terme, on en est tous conscient certes, mais est
ce que nous sommes prêts à perdre notre confort, nos commodités, les petits
plaisirs de la vie, nos habitudes tout simplement ?
Le constat dans ce livre est amer mais réaliste, on ne
peut pas échapper à la mondialisation même si l’on est le plus fervent des
décroissants, on dépend entièrement de la société dans laquelle nous évoluons
malgré nous, pris dans un engrenage infernal où il n’existe aucune
échappatoire.
Rien n’est gratuit, tout à des avantages et des inconvénients, il
faudrait peut-être arrêter de trop se poser des questions pour vivre heureux.
Si j’ai à résumer ce livre en une phrase je
dirai : L’homme est victime de sa propre évolution.
Moyennement aimé |
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