Infos sur le livre :
Titre :
Anafiotika - Au pied de l’Acropole le vent n’a pas d’ombre
Auteur : Ilona
Von Ledebur-Jagiello
Edition : Persée
2013 (» 100
pages)
Quatrième de Couverture :
Nous, notre sieste nous l'avions méritée,
en ayant choisi pour pays et aïeux les maîtres, non pas du " savoir vivre
", mais de " l'art de vivre ".
Et on le prenait le temps de vivre !
Je ne voulais pas aller plus vite que ce
que mon âme exigeait, pour qu'elle ne me lâche pas.
Mon âme, je ne savais pas trop où elle se
trouvait, mais je savais bien que j'en avais une, bien à moi et qui n'aimait
pas qu'on la bouscule.
Cela n'était pas de la fainéantise, comme
le croyaient certains, mais un respect profond pour l'être humain.
Là aussi, j'étais très conscient d'en être
un.
Et je me laissais vivre, au rythme
ancestral de ceux qui m'ont précédé.
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Pourquoi ce livre ???
Un livre reçu dans le cadre d’un partenariat avec Livraddict et les éditions Persée que je remercie.
Mon choix pour ce livre a été motivé par le nom « Anafiotika » repris dans le titre, une destination
vers la Grèce qui m’a tout de suite donné envie, ça sentait bon le voyage
printanier et les balades dans les ruelles pavées sous les balcons fleuris.
Mon avis
Un court roman dans lequel
on arrive quand même à se perdre !
Si dès les premières lignes
je me suis rendue compte que l’auteur possédait une plume très poétique, je ne
m’attendais pas à ce qu’elle ait l’esprit aussi excentrique.
Car effectivement, on a là,
un roman bien étrange, habillé par une histoire que j’aurai du mal à résumer.
Au cours de mon voyage, je
me suis d’ailleurs perdue dans le temps et l’espace, exactement comme l’avait prédit
l’auteur.
J’ai donc suivi « Ilona Von Ledebur-Jagiello »,
l’auteur, jusqu’à Anafiotika,
un quartier d’Athènes, que j’ai apprécié découvrir grâce à ses descriptions, ruelles,
marché, échoppes, tavernes, artisans, feta et épices, jusqu’au moment où je sentais que mon
aventure changeait de cap, malgré moi, tel un traquenard, j’ai été engloutie
dans le cœur obscure et mystérieux d’Anafiotika et me
suis laissée faire.
J’y ai fait la connaissance
de quelques personnages, Maria, Alessandro, Nikos, Kinga,
Takis, et même une déesse.
Des pions que l’auteur a disposé
ici et là, qui ne racontent rien de vraiment précis, et que l’on n’arrive pas
vraiment à cerner, et bien entendu tel qu’ils sont approchés on ne peut s’attacher
à aucun d’eux.
La narration fut
vertigineuse, à plusieurs reprises, je n’avais aucune idée de qui couchait le
texte.
Mais le texte est tellement beau,
poétique, philosophique, énigmatique, ensorcelant, qu’il m’a envoûté, et même
si je n’ai pas tout compris, l’auteur a le mérite d’avoir suscité en moi l’envie
d’aller au bout de ma lecture, je reste persuadée que ce texte renferme des
secrets, et que c’est là toute la magie.
Il faudra pour moi une
deuxième lecture ou peut être l’avis d’autres lecteurs afin de corroborer mes
hypothèses et affiner ma thèse sur ce roman réflexion.
A noter qu’à la fin du
livre, des illustrations enrichissent le texte, elles sont réalisées par l’auteur
elle-même (la couverture est elle aussi de son œuvre) mais aussi un mot « rassurant »
pour ses lecteurs qui ont été déroutés par son récit et qui se sont sentis
perdus et égarés, et en ce qui me concerne, il a été bienfaisant.
NB : Le CV de l’écrivain
est détaillé dans le livre, en y apprend qu’elle est docteur spécialiste en
psychiatrie, poétesse, polyglotte et artiste peintre ; Impressionnant
parcourt.
En tout cas, le titre est on ne peut plus original ! ;)
RépondreSupprimerOhhh oui Nadia, et le nom de l'auteure alors ?! :-) jamais je ne pourrais le retenir :-D
Supprimertu m'étonnes ;p
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