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mercredi 31 octobre 2012

L’ÉCUME DES JOURS par Boris Vian


Infos sur le livre :
Auteur : Boris Vian     ICI                           
Publié : 1947
Edition : Gallimard
Sur Photo : LGF Le livre de poche 2009 (349 p)
Pays : France
Adaptation ciné : Oui.
Quatrième de Couverture :
Ce titre léger et lumineux annonce une histoire d'amour drôle ou grinçante, tendre ou grave, fascinante et inoubliable, composée par un écrivain de vingt-six ans. C'est un conte de l'époque du jazz et de la science-fiction, à la fois comique et poignant, heureux et tragique, merveilleux et fantastique, féerique et déchirant. Dans cette œuvre d'une modernité insolente, livre culte depuis plus de cinquante ans, Duke Ellington croise le dessin animé, Sartre devient une marionnette burlesque, la mort prend la forme d'un nénuphar, le cauchemar va jusqu'au bout du désespoir. Mais seules deux choses demeurent éternelles et triomphantes : le bonheur ineffable de l'amour absolu et la musique des Noirs américains…
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Pourquoi ce livre ???
J’en avais entendu beaucoup de bien.
Mon Résumé
Les aventures de Colin et Chick deux amis très proches que tout oppose pourtant, l’un riche confortablement installé, pour qui travailler c’est indigne, ça réduit l’homme à une machine, l’autre, chick, pécuniairement pas à son aise, obligé de travailler et vivre aux crochets de son oncle pour s’en sortir.
Nos deux compères vont rencontrer l’amour, danser le biglemoi, trinquer avec de savoureux mélanges ahurissants concoctés par un pianocktail, se régaler de menus Gouffé soigneusement préparés par Nicholas le cuisinier.
Jusqu’au jour où l’un comme l’autre sont rattrapés par les aléas de la vie….
Mon avis
C’est un livre dont j’ai entendu beaucoup de bien, un classique de la littérature française que je me devais de lire.
Avant je souhaiterai m’attarder sur certains détails du livre, je tiens donc à souligner le fait que JA DO RE le titre, il m’inspire, j’aime à le répéter, il sonne dans ma tête telle une gourmandise poétique « L’écume des jours » très beau je trouve.
La couverture est idoine, aussi bizarre que le contenu du livre, et la quatrième de couverture résume très bien la chose, il est rare que la correspondance soit aussi réussie, elle décrit assez bien l’univers et invite à la découverte de l’histoire.
J’ai été scotchée par le jeune âge de l’écrivain à l’heure se son écriture du dit roman à savoir 26 ans, tout simplement parce que je me disais au fil de ma lecture qu’il fallait tout de même une certaine maturité pour arriver à conter ainsi ! Chapeau bas.
Je n’ai pas été insensible à cette lecture, j’ai d’abord été surprise, j’ai énormément ri, j’ai été confuse complètement perdu avec le sentiment de ne rien comprendre, j’ai souri avec émotion et tendresse et j’ai été triste aussi, le moins que l’on puisse dire c’est que c’est un roman qui véhicule des émotions, bonnes ou mauvaises, dépendra de la sensibilité du lecteur, c’est un livre qui décoiffe il faut s’accrocher.
Je pense que cette « expérience » parce que franchement je trouve que ça en est une, serait idéalement l’objet d’une étude, afin de décortiquer les messages de l’auteur enfouis sous une finesse extrême.
D’ailleurs je ne trouve pas que ça soit facile à lire, à moi il a fallu beaucoup de concentration, pour pouvoir suivre une histoire ordinaire dans un monde étrange, l’imagination a été l’ingrédient indispensable pour une parfaite immersion.
Il a fallu que je dépasse une centaine de pages (le tiers du livre) pour que je rentre dans l’histoire pour ne plus en sortir.
L’histoire, parlons-on ! un délice, un savoureux mélange de plusieurs thèmes sérieux, l’amour, l’amitié, le travail, l’abus de pouvoir, la richesse, la pauvreté, la religion, la politique, le fanatisme, le sacrifice, le gaspillage, la maladie, la vengeance, et la mort…et je me dis que j’ai dû surement passer à côté d’autres et tout ça dépeint sur un fond ludique et burlesque.
J’ai adoré Colin, un personnage entier et dévoué, mature et responsable, qui a su s'adapter, pourtant on a tendance à croire que les gens très aisés sont plus fragiles et basculent vite dans le mauvais sens face aux mauvaises surprises de la vie, mais pas lui, Colin m’a surpris.
Son ami de toujours Chick m’a dégouté, victime de sa passion pour Jean-Sol Partre, a eu du mal à gérer sa vie, pris dans un cercle vicieux il m’a trop rappelé la faiblesse humaine et il m’a révolté.
En fait pour ces deux-là l'un se ruine par amour et l'autre refuse l’amour et préfère se ruiner pour une autre passion….c’est tellement triste.
Chloé, cette adorable jolie femme, que le sort n’a pas épargné, une de ces personnes pour qui on a du mal à admettre que la vie puisse s’acharner contre elle à force de bonté et de sagesse, mais oui ! nul n’est épargné et la vie n’obéit pas à ces règles-là, j’ai trouvé cruel qu’elle soit obligée de boire uniquement deux cuillères d’eau par jour à cause de ce satané nénuphar qui poussait dans ses poumons…c’est fort je trouve
Alise, la victime, de son cœur, contrairement à Colin n’a pas accepté son sort et succombé à ses émotions en arrachant les cœurs comme on avait arraché le sien.
En plus de ces quatre personnages, on a le cuisinier barge, et la petite sourit qui nous réserve une fin qui fait mal, mais aussi plusieurs éléments matériels qui vivent, je citerai la maison de colin qui a su m’oppresser, et ce pianocktail fantastique qu’on aimerait tous avoir chez soi, dieu que j’ai été dégouté à sa vente.



Bizarrement je n’ai pas pu matérialiser tout ce beau monde dans ma tête dans leur vrai contexte, je n’étais pas forcément dans les années cinquante, malgré le jazz omniprésent, pour moi Colin et Chloé ressemblaient comme deux gouttes d’eau à Carl et Ellie les personnages du film d’animation Là-haut voir ici

Pour finir, je dirai que c’est un livre à large public, pour les jeunes la fantaisie et l’imaginaire prendront le dessus je pense et pour les plus vieux ils seront plus sensibles aux images à caractère ironique.
Lisez ce livre tout en musique qui se lit mais qui s’écoute en même temps…….j’ai vraiment aimé.
Mon clin d'œil :



Très bonne lecture

Livre lu dans le cadre du challenge  1Mois/1000 Pages pour le mois d'Octobre 2012.





mercredi 24 octobre 2012

Extrait



Histoire Ponctuée

Madame La Virgule et Monsieur Du Tréma, devaient se marier dans un mois.

Mais voilà qu'elle apprend tout à coup que son futur, l'infâme, était épris d'une autre femme.

Elle le fait venir, ils sont dans le salon.

Lui ne sait pas encore qu'elle en sait aussi long.

Très nerveuse, elle sonne.

Un serviteur entre, c'est Guillemet, et montrant au serviteur les fenêtres, elle lui dit : 
" Ouvrez-les, Guillemet ".
Guillemet les ouvrit.

Puis se sentant calmée par les senteurs champêtres, de nouveau montrant à Guillemet les fenêtres : 
" Fermez-les, Guillemet ".
Guillemet les ferma.

Madame La Virgule et Monsieur du Tréma restèrent seuls :

j'étais, lui dit-elle, fort aise, mon cher Monsieur d'entrer dans votre parenthèse, mais puisqu'une autre femme est mieux à votre goût, ne niez pas, Monsieur car je sais tout.
Elle est brune, jolie, et se nomme Cédille. On la dit fort aimable et fort charmante fille. Brisons donc là !

Tout cela dit d'un accent aigu.

Le pauvre Tréma, piteux, mais convaincu qu'on se tire toujours d'affaires en étant brave, riposta d'un air digne avec un accent grave.

Madame ?...

Assez, Monsieur ! point d'exclamation, je ne souffrirai point d'interrogation ! Adieu !

Monsieur du Tréma, certes, était très philosophe ; mais vraiment sous le coup d'une telle apostrophe, et comprenant le faux de la situation, il renonça soudain à tout trait d'union.

Prenant l'air pincé de quelqu'un qui se vexe, il fronça les sourcils en accent circonflexe, et se sentant coupable au fond sur plusieurs points, il sortit brusquement en serrant les deux poings.

Une femme frappée ainsi d'un coup si traître, c'est affreux, c'est la mort.

Et vous croyez peut-être que Madame La Virgule en mourut ? Non, bien loin.

Elle s'éprit d'un autre, un certain... ....Monsieur Point.

Et bientôt eut lieu, sans que ce fût ridicule, le mariage très sélect Point et Virgule.

Ils eurent des enfants et l'on peut à Chatou, voir pêcher plus d'un Point à la ligne. C'est tout.

Tiré des morceaux à lire de Paul BILHAUT aux Éditions BEAUCHEMIN, 1945.

dimanche 21 octobre 2012

IN MY MAIL BOX (3)

IN MY MAIL BOX 

Est un RDV hebdomadaire mis en place par Kristi du blog The story siren inspiré par Aela du blog Pop Culture Junkie, les liens sont regroupés chez Liliebook
C'est un moyen de partager les livres reçus, achetés ou empruntés.
Pour ceux et celles qui souhaitent faire un consolidé, ils peuvent faire une publication mensuelle; Grosso modo c'est le principe, beaucoup d'entre vous l'ont déjà adopté, j'ai trouvé l'idée intéressante je m'y mets aussi.
Ce RDV a évolué je préfère donc mettre le lien direct pour plus d'explications ICI

Vont rejoindre ma PAL 


Je suis passée à ma librairie pour des titres bien définis et j’en suis sortie avec d’autres J

Et oui parfois c’est comme ça que ça se passe, ça à son charme aussi. 
Je suis tombée nez à nez avec l’intégrale 2 de la saga Le Trône de Fer regroupant les titres 3-4-5 respectivement La Bataille des rois, L’Ombre maléfique, L’invincible forteresse, en fait le 1/Le Trône de fer et le 2/Le Donjon rouge sont encore sur une étagère de mon bookcase et les deux premières saisons de la série télé sont en attente de visionnage, j’ai du retard, beaucoup même, mais je tiens vraiment à découvrir cette saga dont je programme le début de lecture avant la fin de l’année.
Au passage je trouve très jolie et représentatif  la couverture de cette intégrale 2 des éditions J’ai Lu.
pour lire la quatrième de couverture suffit de cliquer sur l'image en question.

Un des best-sellers de John Gray intitulé "Mars &Vénus sous la couette"  rien avoir avec Fifty shades of gray :-)

Je souhaite commencer mes lectures en version originale ‘Anglaise’ et afin de m’exercer, ces deux livres des éditions Oxford university press la série Dominoes me semble adéquats  Saladin et The Last of the Mohicans, j'ai pris un niveau 2 et un niveau 3, je vous donnerai mon avis later ;-) 
C'est des livres illustrés accompagnés d'un multirom (exercices et lecture audio).

Voilà voilà...Les quatre nouvelles acquisitions qui rejoignent ma PAL.




mardi 9 octobre 2012

LA NUIT DU RENARD par Mary Higgins Clark



Infos sur le livre
Auteur : Mary Higgins Clark   PAR ICI
Sortie En France : 1979
Éditions : Albin Michel
Sur Photo : LGF Le livre de poche 1980 Edition 50 :2008 (284 p)
Traduit par : Anne Damour.
Titre Original : A Stranger is watching.
Pays : Etats-Unis
Publié : 1977
Prix : Grand prix de la littérature policière en 1980.
Quatrième de Couverture :
La nuit du renard... Un de ces livres à suspense qu'il n'est pas question de poser avant d'être arrivé à la dernière page ! On serait même tenté, parfois d'aller voir comment il finit pour pouvoir supporter la palpitante angoisse de tous les rebondissements. Cependant on suit pas à pas, dans leurs cheminements périlleux ou inquiétants, des personnages attachants auxquels on croit de la façon la plus absolue. Le rythme et la tension de ce roman sont véritablement hallucinants. Mary Higgins Clark crée un extraordinaire climat de terreur. Et le dénouement, saisissant, fait passer des frissons dans le dos.
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Pourquoi ce livre ???
Cela fait des années que je passe à côté des titres de Mary Higgins Clark dans différentes librairies sans être tentée pour un sou ! Je ne sais pas pourquoi j’ai toujours eu dans mon esprit l’idée d’une usine à petites histoires policières qui se ressemblaient toutes.
Mais là, challenge oblige, je dois en lire un !! Mais lequel ? Et bien y en avait deux, et le facteur prix m’a motivé dans mon choix.
Mon Résumé
Coupable du meurtre de Nina Peterson il y a deux ans, un jeune homme de 19 ans s’apprête à mourir sur la chaise électrique, beaucoup le croit innocent notamment l’actuelle fiancée de « Steve » le mari de la défunte, mais la présence du petit garçon de Nina le jour du crime ainsi que le témoignage de sa voisine sont des preuves irréfutables.
Pourtant à quelques heures de son exécution, le petit garçon « Neil » est kidnappé de son domicile, et avec lui la fiancée de son père « Sharon ».
Commence alors une véritable course contre la montre pour élucider ces crimes et sauver ces vies entre New-York et le Connecticut.
Mon avis
Il s’agit donc de mon premier livre de cette auteure, je m’étais fait beaucoup de préjugés sur elle, avant de découvrir son monde littéraire, maintenant que j’ai sauté le pas, je vais donner mon avis et c’est plus juste et normale je pense.
Comme la quatrième de couverture ne disait absolument rien sur le livre, ça faisait un élément supplémentaire qui faisait que j’appréhende encore plus ma lecture, mais pour vous dire ! Ma volonté de surpasser mes aprioris était plus grande et je suis bien contente d’être arrivée au bout de ma lecture.
Cette dernière était en fait assez plaisante, un thriller avec une intrigue et du suspense mais sans doute pas autant que s’est annoncé sur la quatrième de couverture où je n’ai par exemple pas ressenti l’extraordinaire climat de terreur cité !!
L’ouvrage est construit de telle sorte que l’on puisse découvrir l’histoire à travers les personnages et selon une évolution temporelle, du coup à chaque instant « T » l’auteure nous livre des éléments à travers les différents personnages parallèlement  et ainsi l’enquête se construit par bribes et tous sont mis à contribution, même les personnages secondaires.
J’ai tout de même noté des longueurs parce que c’est fort descriptif, cela m’a agacé mais il est vrai que ça a contribué à donner un certain rythme au récit qui semblait très réaliste, j’ai pu capter l’image du livre, à force j’avais l’impression d’être sur mon canapé face à un film.
Une véritable course contre la montre que l’on vit du début jusqu’à la dernière page où ça s’accélère davantage, ce n’est pas plus de situer le criminel qui est important mais c’est plus une immersion dans son monde et une description de son profil et son mode opératoire qui prend le dessus, autrement dit ce n’est pas le thriller où l’on tombe des nus en découvrant le méchant mais un thriller où l’on ressort avec une morale.
En somme, j’ai aimé ce livre, et je suis prête à en lire un autre du même auteure, pourquoi pas ceux qu’elle écrit à quatre mains avec sa propre fille (J’ai lu l’information dans ce bouquin)
Je rajouterai que cette lecture je l’ai réalisé à voix haute pour mon mari pris dans le chantier de notre maison, c’était plaisant pour nous deux de jouer aux détectives.

Livre lu dans le cadre des challenges  A La découverte de nos incontournables  et  1Mois/1000 Pages.


Bonne lecture






lundi 1 octobre 2012

VINGT-QUATRE HEURES DE LA VIE D'UNE FEMME par Stefan Zweig



Infos sur le livre :
Auteur : Stefan Zweig  PAR ICI
Parution : 1927
Traduit par : Lena Grumbach & Marc de Gouverain
Sur Photo : LGF Le livre de poche 1992 (158 p)
Titre Original : I Vierundzwanzig Stunden aus dem Leben einer Frau
Pays : Autriche
Adaptation ciné : Oui.
Quatrième de Couverture :
Scandale dans une pension de famille "comme il faut", sur la Côte d'Azur du début du siècle : Mme Henriette, la femme d'un des clients, s'est enfuie avec un jeune homme qui pourtant n'avait passé là qu'une journée... Seul le narrateur tente de comprendre cette "créature sans moralité", avec l'aide inattendue d'une vieille dame anglaise très distinguée, qui lui expliquera quels feux mal éteints cette aventure a ranimés chez elle.
Ce récit d'une passion foudroyante, bref et aigu comme les affectionnait l'auteur d'Amok et du Joueur d'échecs, est une de ses plus incontestables réussites.
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Pourquoi ce livre ???
Afin de participer à mon troisième challenge « A la découverte de nos incontournables », j’ai pris le premier Zweig trouvé dans ma librairie.
Mon Résumé
Nous sommes au début du XX ème siècle dans le sud de la France, dans "la Riviera" d’hier  « côte d’azur »  d’aujourd’hui.
Mrs C… une vieille dame anglaise nous raconte vingt-quatre heures de sa vie, en effet Mrs C... a vécu des années avec un secret qui a torturé son âme et son esprit, mais voilà que dans la pension où elle est installée, un évènement, un scandale mais rien de dramatique, éclate, celui-ci déclenchera en elle l’envie d’une confession intime qui lui pèse depuis trop longtemps.
Elle trouvera chez cet autre client de la pension, également présent, toutes les expressions d’un homme à l’esprit ouvert et c’est avec conviction qu’elle le choisira pour être son exutoire, histoire de se réconcilier avec elle-même.
De là, elle nous confiera tout, absolument tout…..
Mon avis
Les œuvres de Zweig je ne m’y suis jamais vraiment intéressée, preuve de plus que participer à des challenges est un très bon stimulus.
Que dire ? Que dire de ce petit roman, déjà il serait plus approprié de dire « Une nouvelle », ce petit récit m’a profondément étonné, je me suis complètement laissée envouter par une petite histoire simple, rien d’extraordinaire, en fait toute la force réside dans le style de l’écriture et la profondeur de l’analyse.
Je peux dire qu’il m’a captivé en peu de mots.
Ma sensibilité féminine a fait que je sois très touchée par l’histoire de cette femme et à cette façon qu’a eu l’auteur de mettre en avant et d’une façon très poétique les sentiments d’amour, de peur, de chagrin, de passion, de remord, d’addiction, de haine, et d’égoïsme aussi.
Ce n’est jamais facile de succomber à une folie, à une impulsion, d’écouter le démon qui sommeille en nous et qui nous pousse à remettre toute notre vie en question laissant notre vie tranquille et bien rangée pour basculer vers une autre plus attrayante, mais c’est une chose tellement excitante, si folichonne pour une femme que l’on succombe au moins une fois dans sa vie mais malencontreusement parfois ce qui peut nous arriver de meilleur peut aussi être le pire que l’on puisse vivre.
Ce livre est court mais très intense, tous les ingrédients sont présents pour que ça soit une véritable hymne à la psychologie humaine.
Les descriptions sont extraordinaires et très présentes, en particulier un passage sur les mains des joueurs face à leur passion du jeu, qui prend des proportions surréalistes. Grâce à son talent, l’auteur donne vie à des mains, d'une manière hallucinante et fascinante, à un moment je me suis vraiment prise au jeu en oubliant qu’il s’agissait là bien de mains non pas de personnages à part entière.
En somme, personnellement, je recommande cette lecture délicieuse, en passant outre l’histoire, le délice se trouve entre les lignes. 
En fin de volume une partie de 30 pages intitulés "Stefan Zweig et le monde d'hier" par Isabelle Hausser, qui retrace le parcours de l’écrivain, un bonus pour les curieux. 



Livre lu dans le cadre du challenge A la découverte de nos incontournables.




Très bonne lecture


Challenge #4 : 1 Mois / 1000 Pages




Un quatrième challenge que j'ai trouvé par hasard sur la toile, court et efficace, motivant sans trop de contraintes qui permet d'avancer en parallèle sur d'autres challenges.

Le principe est tout simple, un nombre de page évalué à 1000 à réaliser au terme d'une durée d'un mois.

ça commence aujourd'hui le 01/10/2012 et ça sera fini le 31/10/2012, les détails sont repris sur la page facebook de  Kevin Crouton cabanis


Je ferai acte de mon évolution au fur et à mesure sur la page facebook de  Kevin Crouton cabanis mais aussi sur mon blog dans la rubrique "Challenges en cours" ICI

J'espère le réussir celui-là.




BILAN

  • Mary Higgins Clark : La nuit du renard. 284 pages.
  • Emily Bronte : Les hauts de Hurle-vent. 413 pages.
  • Boris Vian : L'écume des jours. 349 pages.
  • Jemma Harvey : Le mystère Dunblair. 74 / 442 pages.

TOTAL

1120  Challenge réussi.